jeudi 20 juillet 2017

20/07/2017 17h

Marseille, juillet, il pleut
Et j'ai le coeur encore
Entre deux eaux.
Bal et balades de Méditerranée à Atlantique
Langues liées l'une à l'autre qui se délient
Mythes grecs en bataille contre prairies indiennes.
Il y a ce que je suis dans ce que je dis, dans les sons et les lettres,  les apostrophes et les circonflexions.
Il est dit  qui je suis dans le vent soufflant du sud et dans les embruns qu'avec lui il ramène.
A force d'être celle qui reste, je questionne les racines. Observation de près des pousses possibles, incarnations fragiles de ce qui était là. Le haut vs le bas.

Il pleut en juillet, moment parfait pour phrases et cheveux courts.



samedi 8 juillet 2017

Le compte

La route est toujours longue, et le chemin toujours sinueux, pourtant un peu moins sombre et moins aride, je crois.
Dans mes rêves la nuit il y a encore des batailles et des coups portés au cœur, 4 ans c'est à la fois si long et si peu, dans 20 ans sans doutes ce sera encore trop neuf.
Sur ces pages du lieuou je commence à collectionner les 8 juillets et en fait cela me rassure, me donne une trace tangible d'un état, sinon d'une assurance que moi à ce moment-là je suis bel et bien là, que moi ce jour là c'est à toi que je pense. Il me reste cette peur idiote qu'avec le temps va tout s'en aille, de même pour ton souvenir . Aussi je m'efforce studieusement à écrire là comme un rituel tous les ans, en espérant que les mots jouent leur rôle, que les lettres tracent pour moi le chemin qui reste à suivre.
Après le 8 juillet il a fallu se dire et maintenant quoi, et chaque année de nouveau se remettre sur les rails, nouveau souffle à reprendre, nouvelle croix sur le calendrier.


Quoi qu'il en soit, je n'oublie rien.