mardi 22 août 2017

Petite nostalgie khmère


Celle de la pluie sur les tuk tuk et des "tuktuk lady!" hélés aux coins des rues, de la saveur du jus de coco frais dans la chaleur écrasante, de la beauté d'Angkor  au soleil couchant et de toutes ces paroles poèmes , chants à propos Angkor qui n'ont pas encore été dits, écrits, entendus mais que les pierres contiennent.

Nostalgie des repas pris à la va-vite en face de l'IFC et des sourires des étudiants au retour de la classe, de l'unique fraîcheur du jardin, des flots tranquilles du Tonlé Sap.
Souvenirs émus et forts des rives de Kampot, du poivre croustillant sur le crabe de Kep, de la quiétude particulière de Kampot encore en cette soirée d'orage, fin de mousson et début de festival littéraire.

Rires aux détours des chemins, ciels immenses depuis un building, silhouettes croisées dans les escaliers, dans un bar, mains qui se sont tendues, refermées, puis éloignées, regards qui ne s’oublieront  pas.

Je croyais en te quittant, Phnom Penh, que ta nostalgie serait plus diffuse mais plus présente. Il m'aura fallu un an pour te regretter vraiment, un an pour refaire du Cambodge une destination des possibles, une des destinations du manque.

Avec le temps dit-on, les mauvais souvenirs s'effacent et seuls les plus jolis restent. Je trouve que c'est très bien.

crédits : @Lolliparkart, via Nowhere studio, Phnom Penh